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Amélioration de l’accès des ménages aux vivres grâce aux récoltes moyennes en vert

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  • Perspective projetée jusqu’en mars 2016
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    • Les récoltes moyennes en vert dans les zones agricoles en cours qui ont mis fin à la longue soudure (d’avril à septembre 2015) améliorent les disponibilités alimentaires à travers le pays. Les revenus moyens de la vente des produits en vert de maïs et d’arachide et les produits des paiements en nature moyens issus des travaux de récolte améliorent l’accès des ménages aux denrées.

    • L’intensification des récoltes dans les mois à venir améliorera la disponibilité des céréales sur les marchés ; ce qui engendrera la baisse saisonnière des prix afin d’améliorer l’accès des ménages pauvres aux marchés. Ces facteurs favorables contribueront à l'insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) pour la plupart des ménages entre octobre 2015 et mars 2016.

    • Dans l’année alimentaire 2015/16, l’épuisement précoce des stocks d’un à deux mois plutôt que d’habitude (mai-juin contre juin en année normale) dans certaines zones du Nord-Est du pays et par endroits dans le bassin arachidier à cause de la baisse de la production de céréales et de l’arachide amènera les ménages à recourir à des stratégies d’adaptation négatives qui pourraient nuire aux moyens d’existence pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Ils seront par conséquent en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de juin 2016.

    • Les ménages pauvres victimes des inondations dans les zones de Dakar, Fatick, Kaolack, Saint Louis et Matam ont des besoins financiers supérieurs à la moyenne pour leur alimentation et la reconstitution des biens perdus ; ce qui les amène à recourir à des stratégies d’adaptation négatives pour leur alimentation et la reconstitution de leurs moyens d’existence affaiblies. Par conséquent, ils seront dans une situation de Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars 2016.

    ZONE

    ANOMALIES COURANTES

     ANOMALIES PROJETÉES

    Bassin arachidier : les départements de Gossas, Kongheul, Louga, Kafrine, et Kebemer

    Le retard d’installation des pluies en plus des prix élevés de la semence d’arachide qui ont limité son accès à certains paysans a réduit les réalisations en cette denrée.

    Une augmentation de la production des céréales à la place de l’arachide fera en sorte que les ménages affectés seront toujours en mesure d'accéder à la nourriture pendant l’année de consommation 2015/16, malgré une baisse des revenus de l'arachide.

    Zones d’inondation : les régions de Dakar, Fatick, Kaolack, Saint Louis et Matam

    Les fortes pluies de juillet à septembre ont engendré des pertes de superficies et des dégâts importants sur les biens d’équipement et d’habitat.

    La baisse de production agricole et des moyens d’existence réduit le niveau de stock des ménages victimes qui seront dépendant des marchés plutôt que d’habitude.

    Zone Nord-Est : les départements de Raneyrou, Matam, Linguère et Louga

    Un retard dans l’installation et une mauvaise répartition temporelle des pluies ont affecté négativement le développement normal des plants.

    La baisse localisée des productions agricoles qui en résulte ne permet pas la reconstitution moyenne des stocks qui s’épuiseront précocement par rapport à une année moyenne.

    Vallée des fleuves Sénégal : les départements de Matam, Podor, Saint Louis, et Bounkiling

    La cote d’alerte pour la crue sur les fleuves Sénégal dans le nord du pays et sur la Gambie au sud a été dépassée cette année en septembre.

    Le bon niveau de la crue permettra des réalisations moyennes à supérieures à la moyenne pour les cultures de décrue et de contre-saison dans la vallée de décembre à mars.

    Perspective projetée jusqu’en mars 2016

    La poursuite salutaire de la pluviométrie jusqu’à octobre a permis une bonne évolution des cultures qui accusaient un retard dans le stade de développement (montaison au lieu d’épiaison) par rapport au calendrier agricole à cause du retard d’installation des pluies. Le cumul de pluie excédentaire à normal de 1er mai au 20 octobre (Figure 1) permet d’espérer sur une production globale de céréales moyenne à supérieure à la moyenne de plus de 25 pour cent (DAPSA, septembre 2015).

    La disponibilité moyenne des récoltes en vert du maïs et des légumineuses (arachide, niébé) en plus de la poursuite des semis de pastèque, de sésame, de patate et de niébé dans le nord du pays constitue des opportunités d’emplois et de nourriture pour les ménages pauvres de décembre à mars.

    Cependant, le retard d’installation des pluies et une mauvaise répartition temporelle des pluies pendant la saison des pluies particulièrement dans les départements de Linguère, Ranérou et Matam au Nord-Est du pays ont affecté négativement le niveau des réalisations et le développement des cultures; ce qui induira des baisses de production par rapport à une année moyenne. Pour des raisons similaires, la baisse localisée de production arachidière et des céréales dans la région de Louga, Fatick, Kafrine et dans celle de Matam est aussi attendue. La baisse de revenus agricole et l’épuisement précoce des stocks qui en découlent affecteront négativement les capacités d’accès des ménages pauvres à la nourriture à la soudure prochaine de juin à septembre 2016.

    Les conditions d’élevage moyennes à bonnes à travers tout le pays favorisent un embonpoint moyen à bon et une production de lait globalement moyenne dans le pays. Cependant, la soudure difficile de 2015 n’a pas permis une reprise habituelle de l’embonpoint du bétail dans la zone sylvopastorale, élevage et cueillette qui a connu une diminution de l’effectif des laitières et des mises bas à cause de la mortalité plus élevée que d’habitude affectant négativement la production de lait ; ce qui pourrait réduire les revenus tirés du lait et affecter négativement la qualité de l’alimentation entre octobre et mars.

    L’approvisionnement moyen des marchés en denrées alimentaires est observé à travers le pays particulièrement pour le riz brisure ordinaire et le riz local grâce aux importants stocks disponibles au niveau des commerçants et les récoltes des contres saisons de la vallée du fleuve Sénégal. Le prix du riz brisure ordinaire qui constitue la principale céréale de consommation est en baisse par rapport à la moyenne sur les différents marchés du cercle. Par exemple, la baisse est de 9 pour cent à Saint Louis et de 5 pour cent à Dakar. En outre, les termes de l’échange bétail/céréales en hausse par rapport à la moyenne de 12 pour cent à Kaolack et 29 pour cent à Saint Louis dénotent d’un accès moyen des éleveurs aux marchés.

    Les prévisions de productions agricoles moyennes à supérieures à la moyenne permettent une bonne disponibilité alimentaire dans le pays pendant l’année alimentaire 2015/16 ; ce qui contribuera à maintenir les niveaux de prix à un niveau proche de la moyenne permettant un accès moyen des ménages aux denrées. Par conséquent, la plupart des ménages seront en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) d’octobre à mars. Cependant, les besoins financiers supérieurs à la moyenne pour la reconstitution des moyens d’existence perdus suite aux inondations et la baisse de revenus agricoles liée à la baisse de la production agricole dans certaines zones du Nord-Est du pays et par endroits dans le bassin arachidier amène les ménages victimes à plus d’activité de mains d’œuvre, de migration, d’exploitation forestière, d’emprunts, et de vente de bétail pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Les ménages pauvres victimes de la baisse de productions agricoles particulièrement dans les départements de Linguère, Ranérou et Matam, et les ménages victimes des inondations avec la hausse habituelle des prix des céréales en plus des besoins supplémentaires de fonds auront des difficultés à satisfaire convenablement leurs besoins alimentaires qu’en recourant à des stratégies inhabituelles de réduction des dépenses non alimentaires plus tard dans l’année 2015/2016. Ainsi, ils seront en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars pour ceux victimes des inondations et à partir de juin pour les victimes de baisse de production.

    Figures Figure 1. Anomalie du cumul de pluies du 1er mai au 20 octobre 2015 Figure 1. Anomalie du cumul de pluies du 1er mai au 20 octobre 2015

    Source : USGS

    Figure 2. Anomalie de biomasse à la date du 20 octobre 2015 Figure 2. Anomalie de biomasse à la date du 20 octobre 2015

    Source : USGS

    Dans le suivi à distance, un coordinateur travaille d’un bureau régional avoisinant. En comptant sur les partenaires pour les données, le coordinateur applique l’approche de développement des scenarios pour faire l’analyse et élaborer les rapports mensuels. Comme les données peuvent être moins disponibles que dans les pays avec des bureaux de FEWS NET, les rapports de suivi à distance peuvent montrer moins de détail. Pour en savoir plus sur le travail, clique ici.

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